L'actu du Mercredi 19 Mai

L'actu du Mercredi 19 Mai

Voir aussi... L'actu du Mardi 18 Mai // Nîmes 2-5 OL : L'After

Une finale explosive Juninho-Galtier ?

Foot01.com

En quête d’un successeur à Rudi Garcia, l’OL a fait de Christophe Galtier sa priorité. Mais l’idée de voir Juninho sur le banc de Lyon fait son chemin…

Dans son édition de mardi, France Football dévoilait que Juninho se voyait bien sur le banc de l’Olympique Lyonnais. Actuel directeur sportif du club rhodanien, le Brésilien se sent de plus en plus proche du rectangle vert et changerait bien volontiers son costume pour un survêtement et des crampons. Sur le compte Twitch « CafeCommerceOL », le journaliste Hugo Guillemet a confirmé que Juninho était une réelle piste pour l’Olympique Lyonnais, même si la priorité de l’actuel quatrième de Ligue 1 se nomme Christophe Galtier. Une piste qui fait rêver Jean-Michel Aulas mais qui sera délicate à concrétiser dans la mesure où le natif de Marseille est également ciblé par Naples ainsi que par l’OGC Nice.

Galtier priorité, Juninho en plan B

« Juninho entraîneur de Lyon, ce n’est pas forcément la cinquième option dans l’ordre des priorités. Il y a des obstacles. Comme je l’ai écrit, il n’a pas de diplômes et Lyon devrait donc payer une amende ou il va falloir trouver un prête-nom qui pourrait être Claudio Caçapa. Mais pour le coup, c’est une option sérieusement envisagée, ce n’est pas une rumeur, c’est une réelle option, totalement crédible et discutée. Comme beaucoup peuvent l’imaginer, la priorité c’est Christophe Galtier depuis des mois et des mois. Si cette priorité n’arrive pas à être menée à son terme, effectivement la solution Juninho pourrait être choisie » a lancé le correspondant de L’Equipe à Lyon, convaincu que l’actuel directeur sportif des Gones pourrait devenir l’entraîneur de l’Olympique Lyonnais la saison prochaine. Cela ne manquerait pas de surprendre les observateurs ainsi que les supporters, lesquels étaient plutôt satisfaits du travail de Juninho dans son rôle de recruteur et de directeur sportif.

 


 

Juninho entraîneur ? Aulas s'énerve !

Foot01.com

Le président de l'Olympique Lyonnais a visiblement décidé de ne pas laisser passer la moindre rumeur relayée par le journaliste de L'Equipe en charge de l'OL. Et ce le dossier de l'entraîneur qui agace toujours JMA.

Dans cette dernière semaine de Ligue 1, et tandis que l’avenir européen de l’Olympique Lyonnais est incertain puisque l’OL dépend des résultats du LOSC, du PSG et surtout de Monaco, Jean-Michel Aulas monte au créneau. Et si ces dernières heures cela a été pour se réjouir du retour en équipe de France de Karim Benzema, le président du club rhodanien a également répondu à Hugo Guillemet, journaliste du quotidien sportif français que JMA avait qualifié de « journaliste de quartier. » Invité de l’émission en ligne Let’s Gone Café du Commerce, Hugo Guillemet avait évoqué la rumeur qui fait de Juninho le possible successeur de Rudi Garcia au poste d’entraîneur de Lyon, affirmant que du côté d’OL Groupe on pensait vraiment installer le directeur sportif brésilien sur le banc avec Claudio Caçapa comme prête-nom, Juninho n’ayant pas les diplômes qu’il faut.

De quoi faire sortir de ses gonds le président de l’Olympique Lyonnais. « 1 fois de +Hugo G le journaliste de l’équipe raconte à sa sauce ce qu’il croit être sa vérité :1 fois de plus il raconte des fadaises comme on dit dans le midi ! Et moi qui croyait qu’il avait grandi : il ferait mieux de parler du retour de notre Karim en EDF un vrai bonheur », a lancé Jean-Michel Aulas, qui semble ainsi clairement éteindre cette rumeur concernant Juninho. Depuis quelques jours, c'est plutôt le nom de Christophe Galtier qui revient dans les conversations du côté de Lyon, l'actuel entraîneur de Lille refusant, lui, de clairement se positionner pour la saison prochaine.

 


 

Photo : Et maintenant le maillot Third 21-22 !

Twitter

 

Les 3 maillots pour la saison 2021-22


 


 

Ni Aouar ni Andersen, une surprise à 26 ME ?

Foot01.com

L’Olympique Lyonnais dispose de plusieurs joueurs susceptibles de renflouer ses caisses lors du prochain mercato estival.

Prêté à Fulham, l’international danois Joachim Andersen a réalisé une saison pleine en Premier League. Placardisé par Rudi Garcia, il souhaite rester en Angleterre, où des clubs tels que Manchester United et Tottenham songent à lui. Son transfert devrait rapporter entre 20 et 30 ME à Lyon, une somme similaire à celle du potentiel transfert d’Houssem Aouar, courtisé par la Juventus Turin. Mais à en croire les informations du Telegraph, une autre vente pourrait permettre à l’OL de renflouer ses caisses, celle de Moussa Dembélé. Prêté avec option d’achat à l’Atlético de Madrid, l’ex-attaquant du PSG ne sera pas conservé par Diego Simeone chez les Colchoneros.

Cela ne signifie pas pour autant qu’il disputera la prochaine saison sous les couleurs de l’Olympique Lyonnais puisque le média britannique confirme les récentes informations au sujet d’un intérêt d’Arsenal. Mikel Arteta apprécie le profil de finisseur de Moussa Dembélé et estime que ses caractéristiques techniques et physiques collent parfaitement avec la Premier League. Un transfert aux alentours de 26 ME serait envisageable pour Moussa Dembélé, même si cette potentielle vente devra impérativement être validée par le futur entraîneur de l’OL. Et pour cause, Rudi Garcia va quitter les Gones à la fin de la saison et pour l’heure, l’identité de son successeur n’est pas encore connue. Le futur coach pourrait mettre son veto à ce transfert, s’il souhaitait composer avec Moussa Dembélé la saison prochaine. Cela n’aurait rien de délirant dans la mesure où Lyon va perdre Memphis Depay cet été, à moins d’un improbable retournement de situation. Du haut de ses 24 ans, le natif de Pontoise a bénéficié d’un temps de jeu relativement faible, pour ne pas dire inexistant, durant son prêt à l’Atlético de Madrid où il n’a pas été épargné par les blessures et par le Covid.

 


 

Benzema, Dubois sent un engouement

Maxifoot.fr

En plus de Madrid, la ville de son club actuel, s’il y a un endroit où le retour de Karim Benzema (33 ans, 81 sélections et 27 buts) en équipe de France a fait des heureux, c’est bien du côté de Lyon, où il est né et a été formé. Lui aussi retenu par Didier Deschamps pour l’Euro, le latéral droit de l’OL, Léo Dubois (26 ans, 7 sélections), ressent une ferveur toute particulière pour l’idole locale.

"Je me rends compte qu’il y a un engouement autour de Karim à Lyon, a noté le Gone au micro de La chaîne l'Equipe. Je suis très heureux pour nous de l’avoir au sein du groupe, il a tout gagné en club, il a une énorme expérience, il va pouvoir nous l’apporter au quotidien pendant la compétition, expérience et talent, c’est forcément bénéfique pour la sélection."

Le président du club rhodanien, Jean-Michel Aulas, n’a d’ailleurs pas caché sa fierté de voir l’enfant du pays retrouver les Bleus

 


 

Gerson, un duel OM-OL éclate au grand jour

Foot01.com

A la recherche d’un milieu de terrain au mercato, l’OM a jeté son dévolu sur Gerson, priorité absolue de Jorge Sampaoli cet été. Mais l'OL est également entré dans la danse.

Les négociations sont intenses entre l’Olympique de Marseille et Flamengo depuis près d’une semaine. Chaque jour, la presse brésilienne se fait l’écho de l’avancée des discussions entre Pablo Longoria et ses homologues de Flamengo. A en croire les dernières indiscrétions, Marseille est prêt à monter jusqu’à 25 ME hors bonus pour Gerson, ce qui représente déjà une coquette somme pour un club de la dimension de l’OM. Mais Flamengo a bien conscience de tenir un diamant entre ses mains et ne souhaite pas le brader. C’est ainsi que le club sud-américain réclamerait 30 ME hors bonus et un énorme pourcentage à la revente, de plus de 10 %.

Des exigences colossales sur lesquelles Marseille ne s’est pas aligné pour le moment. Dans les heures à venir, Pablo Longoria pourrait d’ailleurs déchanter puisque l’insider Pedro Almeida nous apprend que l’Olympique Lyonnais, dont l’intérêt pour Gerson avait été révélé il y a deux semaines, est encore dans la course pour recruter le milieu défensif de 24 ans. Et visiblement, Juninho et Jean-Michel Aulas sont prêts à casser, eux aussi, leur tirelire pour Gerson. La preuve, une offre à hauteur de 30 ME + 5 ME de bonus serait en préparation de la part de l’OL pour recruter le taulier de Flamengo, qui disputera les Jeux Olympiques de Tokyo en 2021. Marseille a cependant un avantage sur Lyon dans ce dossier : le nombre de places de joueurs extra-communautaires à disposition. Avec le recrutement du latéral gauche Henrique (27 ans), Lyon n’aura plus la possibilité de recruter un joueur sud-américain. Les Gones devront donc attendre de se séparer de Marcelo, de Thiago Mendes ou d’un autre élément extra-communautaire avant de pouvoir ficeler la venue de Gerson.

 


 

Vidéo : l'entrainement du jour

OL via Twitter

 


 

Benoit Millot au siflet pour OL-Nice

L1 via Twitter

 


 

Benzema défié par Aulas

Foot01.com

Mardi soir, Didier Deschamps a communiqué sa liste de 26 joueurs convoqués pour l’Euro 2021… avec Karim Benzema.

Après plus de cinq ans d’absence, l’attaquant star du Real Madrid effectue son grand retour en Equipe de France. Un énorme soulagement pour les nombreux fans de Karim Benzema ainsi que pour les supporters des Bleus en général. Du côté de Lyon, où le buteur madrilène a été formé, la fierté est bien sûr immense. Sur son compte Twitter, Jean-Michel Aulas n’a pas manqué de publier un petit mot à l’égard de Karim Benzema à un mois de l’Euro. Avec un défi lancé à son ancien joueur, ramener l’Euro à la maison.

« Le retour du fils prodige, on est tellement fier et heureux. Karim, nous sommes tous fiers de toi, tu es un enfant de l’OL, de Lyon, tu n’as jamais abandonné pour devenir l’un des meilleurs joueurs du monde, à tes côtés nous décrocherons l’Europe » a lancé Jean-Michel Aulas, viscéralement attaché à Karim Benzema et qui se réjouit du grand come-back de l’attaquant du Real Madrid en Equipe de France… en attendant de le revoir, un jour à l’OL ? Il y a quelques semaines, « JMA » avait ouvert la porte à Benzema sur RMC.

« Je sais qu’il y a eu des contacts l’année dernière avec Juni. Pour le moment, je n’ai pas eu Karim. Ceci étant, si c’était possible, évidemment qu’on trouverait des solutions qui permettent de le faire. Ça serait un rêve pour tous nos supporters. Il ne faut pas que ça arrive trop tard. Pourquoi pas. Tout dépend, je pense, des résultats de Madrid » avait-il expliqué. En attendant de le revoir potentiellement un jour avec le maillot de l’OL sur le dos, les supporters lyonnais se contenteront de revoir Karim Benzema en Equipe de France le temps de l’Euro aux côtés de Griezmann et de Mbappé au sein d’une attaque qui promet.

 


 

Dubois : « Avec cette blessure, j’ai mieux compris mon corps »

Ouest-france.fr

​En exclusivité pour Ouest-France et Prolongation, Léo Dubois partage avec vous son quotidien de footballeur professionnel. Jusqu’à la fin de saison et à l’Euro de football où il postule à une place, le latéral droit de l’Olympique lyonnais et de l’équipe de France ouvre les portes à ses réflexions, sa préparation et son univers hors des pelouses, loin des caméras et de l’agitation. Cette semaine, il revient sur sa blessure au ménisque, les efforts pour revenir au niveau.

Pour cette cinquième chronique pour Ouest-France et Prolongation, Léo Dubois évoque son corps, son travail de prévention. Au cours de sa carrière, l’ancien défenseur du FC Nantes a vécu deux blessures importantes, au ménisque de chaque genou. Avec le temps, il a appris à mieux cerner ses fragilités comme ses besoins. A Lyon, après sa dernière opération, il était parvenu à revenir en un temps record. Il raconte le parcours et les efforts consentis pour retrouver les terrains tout en restant performant. Les enseignements, aussi, tirés de cette épreuve.

« C’est la blessure la plus importante de ma carrière, même si elle n’a pas entraîné l’arrêt le plus long. C’était le 30 novembre 2019, à Strasbourg (1-2). On arrivait à la fin du match et c’est survenu d’une manière très anodine. J’effectue une passe comme on en réalise des dizaines tous les jours. Sauf que là, je ne verrouille pas suffisamment ma jambe. J’ai ressenti une vive douleur au genou gauche et j’ai tout de suite compris. Le diagnostic a été rapidement établi : fissure du ménisque.

Je savais que c’était ça car cette blessure je l’avais déjà vécue. C’était avec le FC Nantes, lors de la première année où j’intègre le groupe professionnel. C’était l’été, on était en stage d’avant saison à Annecy et je blesse sur le dernier match. C’était l’autre genou, le droit. Mon corps n’a rien oublié et a tout gardé en mémoire. Les symptômes, je les ai donc rapidement identifiés. Je savais de quoi il en retournait comme je savais ce qui allait m’attendre puisque j’étais déjà passé par là.

L’opération s’imposait. Je n’avais pas le choix. D’abord parce que le genou était bloqué. Ensuite parce que cela génère une énorme douleur. Elle a eu lieu à Lyon avec le chirurgien Sonnery Cotret. Il a réalisé un très bon travail et le suivi en lien avec le staff médical. Cela a permis d’avancer tout en étant rassuré. Le plus dur, ce sont les jours qui suivent l’intervention. C’est un des paradoxes de cette blessure : on peut remarcher rapidement, mais il est essentiel de le laisser au repos pour faciliter la cicatrisation. C’est un temps déterminant, pendant lequel il faut être très sérieux car il a des répercussions sur la rééducation.

« On se sent impuissant »

J’ai donc passé les dix premiers jours, chez moi, immobilisé sur le canapé, avec une poche de glace. Je devais juste continuer de solliciter mes muscles afin de ne pas perdre les contractions, ce qui est capital. Ce sont des moments difficiles car il y a le contrecoup de l’opération. Surtout, c’est une période où on se sent impuissant, où on ne peut pas peser sur les événements. Forcément, on doute. Déjà, il y a la douleur. Elle est là, présente, forte. Il faut vivre avec et essayer de passer au-dessus. Psychologiquement, je suis très vite passé du moment où il faut comprendre la blessure au moment où je dois intégrer qu’il faut se rééduquer. Et ça a été très important pour la suite. Normalement, le retour à la compétition nécessite quatre mois. C’est ce qu’il m’avait fallu lorsque j’évoluais à Nantes. Là, j’ai retrouvé les terrains deux mois et demi après.

Quand je me blesse, on était à six mois de l’Euro, initialement prévu en juin 2020. Et j’ai tout de suite pensé à pouvoir postuler. Ça demandait de revenir le plus vite possible, mais aussi le mieux possible. Quand le staff médical m’a sondé pour fixer un objectif de reprise, j’ai tout de suite émis la date 26 février. On affrontait la Juventus en Ligue des champions (8es de finale aller/1-0), je me suis promis que j’y serais. Et j’ai tout fait pour. Au final, j’ai rejoué trois jours avant contre Metz et j’ai débuté contre la Juve. Avoir une échéance fait avancer la tête, le corps suit derrière. Ça donne un cap, de la visibilité, un objectif.

Je l’ai tenu sans prendre de risques inconsidérés, car ce n’était pas le but non plus, mais parce que je me sentais prêt, tout simplement. Avec le staff médical de l’OL, on a réussi à concilier ma volonté de retrouver les terrains le plus vite possible avec son objectif, à lui, d’un retour rapide, mais avec une rééducation parfaite. Il ne s’agissait pas seulement de revenir, mais de revenir en toute sécurité et en étant performant.

« C’est un travail de précision »

On a mis en place un programme et on a franchi les étapes les unes après les autres, en étant toujours dans le contrôle. C’est une évolution au jour le jour, un travail de précision. Je progressais sur les exercices, sur leurs difficultés. Et tous les matins, on regardait si le genou gonflait par rapport à ce qu’il avait enduré la veille. Si c’était le cas, on calmait le jeu, on ralentissait la cadence, on essayait de comprendre pourquoi et de définir ce qui bloquait. Si c’était bon, alors on passait à l’étape suivante, tout en écoutant aussi les douleurs. Dès qu’elles apparaissaient, je savais si je pouvais les dépasser ou si je devais freiner. Depuis Nantes, j’avais ce recul-là et c’est ce qui m’a permis de réaliser une rééducation parfaite.

Je n’ai pas ressenti d’appréhension lors des premiers matches. On avait effectué tellement d’exercices et de tests avant, que j’avais tout validé. De l’appréhension, il y en a surtout pendant le processus de reprise, quand on réapprend à courir, quand on réapprend à changer de rythme, quand on réapprend à changer de direction. Mais pas lors du retour à la compétition. Encore une fois, c’est une histoire de confiance avec le staff médical.

Pendant cette période, je me suis beaucoup rapproché du staff médical de l’OL, qui a été très compétent. On vit au quotidien ensemble, et cela renforce les liens. C’est important de pouvoir partager ces moments avec ceux qui peuvent les comprendre. Je sais que ce n’est pas évident de saisir l’état d’esprit d’un sportif de haut niveau blessé et privé de terrain. On n’est pas toujours joyeux et agréable. Et j’en suis conscient. On est tiraillé entre la volonté de faire des choses et d’être confronté à l’opposition de son corps. Ces refus, il faut les digérer. Quand on y est parvenu, on a déjà monté une grande marche.

« Aujourd’hui, je connais parfaitement mon corps »

Je ne peux pas dire que cette blessure a modifié mon caractère. Je pense même qu’elle a contribué à le réveiller davantage. Avec le recul, ça m’a permis de m’ouvrir au staff médical, de mieux comprendre comment fonctionnait mon corps. Aujourd’hui, je le connais parfaitement. Je sais lorsque je peux pousser la machine et lorsqu’il ne faut pas ou que je ne peux pas. Avec l’expérience, on parvient à mieux ressentir les petites douleurs. On s’est aussi posé tellement de questions par le passé que ça devient plus facile d’amener des réponses.

En connaissant mieux mon corps, j’ai réussi à mieux définir tout ce qui relève de la préparation invisible. Je fais beaucoup plus de prévention qu’au début de ma carrière. Je dois aussi entretenir les parties de mon corps blessées. En plus, entre Nantes et Lyon, le rythme des matches a changé avec la Coupe d’Europe et la sélection. Avant chaque entraînement, je réalise dix minutes d’exercices. J’ai besoin d’avoir besoin de la stabilité sur mes jambes. Ça passe par des postures, des étirements, de la musculation. Je sais de quoi mon corps a besoin pour être performant.

Le sommeil n’a jamais été un problème chez moi. Je dors beaucoup, mais c’est naturel chez moi. Je n’ai pas besoin de m’infliger un horaire de coucher car, en fait, je le ressens. Je surveille l’alimentation, mais je sais aussi me faire plaisir quand il le faut. J’en ai aussi besoin mentalement. Je n’ai pas d’interdit, ni de régime strict. Les sodas, je n’en prends jamais, mais parce que je n’ai jamais été habitué, dans mon éducation, à en boire.

A mes débuts professionnels, je m’imposais davantage de restrictions. J’étais seul chez moi, je pensais uniquement au foot et je devais passer les étapes. J’ai appris à prendre beaucoup plus de recul sur mon métier. Ce n’est pas parce qu’on s’octroie un petit plaisir que cela peut avoir une répercussion négative sur les performances. Au contraire, ça peut être bénéfique. Il faut toujours savoir faire la part des choses. A la maison, avec ma femme, on mange exactement la même chose, même si ce n’est pas forcément comme tout le monde. La prévention des blessures, c’est dans le quotidien. Pour durer, il faut être sérieux. »

 

 

Voir aussi... L'actu du Mardi 18 Mai // Nîmes 2-5 OL : L'After

 

Viv

@centpourcentol

Votre webmaster depuis 2007, Gone passionné de l'OL !