L'actu du Samedi 13 Février

L'actu du Samedi 13 Février

Voir aussi... L'actu du Vendredi 12 Février // OL - Montpellier : L'Avant Match

Diomandé : «Je compte profiter de la moindre opportunité»

Francefootball.fr

Quasi inconnu il y a moins d'un an, Sinaly Diomandé s'est fait sa place derrière le duo Denayer-Marcelo pour sa première saison dans le groupe professionnel. À 19 ans, le défenseur central est toujours invaincu en 20 rencontres jouées avec un OL dans la lutte pour le titre. Récemment prolongé jusqu'en 2025, il s'est confié à FF sur ses premiers pas en Ligue 1, son ascension et ses objectifs.

«Vous venez d'enchaîner quatre titularisations de suite pour la première fois de la saison, vous n'avez toujours pas connu la défaite avec l'OL et vous venez de prolonger au club. Tout va bien non ?
C'est sûr ! Je me sens bien avec le club et avec mes coéquipiers. Tout se passe super bien.

L'an passé, vous évoluiez avec la réserve et en Youth League. Si on vous avait dit que vous joueriez plus de 20 matches dans une équipe candidate au titre cette saison, vous l'auriez cru ?
Non c'est clair. Intégrer le groupe pro pour la Ligue des champions, c'était déjà merveilleux pour moi. Au début de la saison, je ne m'attendais pas à avoir ce rôle même si je pensais jouer un peu quand même. Il y a toujours des blessures ou des suspensions donc je me disais que le travail paierait quand il y aurait une opportunité. Quand j'ai vu que c'était possible, je me suis dit : ''Pourquoi pas ?'' En bossant, j'ai gagné ma place et la confiance du coach.

L'été dernier, on pensait que l'OL allait chercher un défenseur central mais le club a finalement choisi de compter sur vous. Que vous a dit Juninho ?
On a parlé ensemble cet été. Il m'a dit qu'il avait confiance en moi et de continuer à travailler à l'entraînement. J'ai rapidement senti la confiance du coach, du directeur sportif et de tout le monde. Ça donne envie de se défoncer. Ils m'ont donné ma chance et j'ai fait en sorte de la saisir.

«Quand tu es troisième défenseur, tu n'as pas le droit de faire des erreurs»
Après avoir été lancé contre Nîmes, vous avez connu votre première titularisation en Ligue 1 à Lorient. Mais le coach vous a sorti dès la pause. Comment l'avez-vous vécu ?
Sur le coup je n'ai pas compris la décision. Je trouvais que j'avais fait de belles choses en première période et malgré ça on me sort. On a changé de système à la pause, il fallait sortir un défenseur, c'est comme ça... Je n'ai pas été perturbé, au contraire. Ça m'a donné envie de bosser encore plus et d'avancer.

Quel a été le discours du coach dans la foulée ?
Il est venu me voir pour en parler et m'expliquer sa décision. Il m'a dit que j'avais été le meilleur de la première période mais qu'il fallait faire un choix pour se réorganiser. Il a préféré garder les joueurs plus expérimentés sur le terrain. Je l'ai compris.

Pourtant, ça ne vous a pas empêché d'être appelé en sélection ivoirienne début octobre et de débuter contre la Belgique. C'était un objectif en début de saison ?
Oui c'était dans mes objectifs. J'espérais être sélectionné mais c'est arrivé plus vite que je croyais. À mon âge, jouer avec la sélection, c'est magnifique. Ça m'a marqué et ç'a marqué mes amis, ma famille. J'ai pris énormément de plaisir. Jouer contre la Belgique de Jason (Denayer) était sympa à vivre. Avant le match on a pu discuter un peu, et malheureusement il m'a dit qu'il n'allait pas jouer.

Pour l'instant, vous êtes derrière Jason Denayer et Marcelo dans la hiérarchie. Est-ce que vous avez le sentiment que vous avez moins le droit à l'erreur quand vous avez une opportunité de jouer ?
Quand tu es troisième défenseur, tu n'as pas le droit de faire des erreurs. C'est parfois difficile parce que tu ne sais jamais à l'avance si tu vas jouer. Quand tu enchaînes les matches sans jouer, il faut garder la tête haute, ne pas se relâcher et rester prêt et concentré. Car à tout moment on peut faire appel à moi. Je compte profiter de la moindre opportunité. Qu'il manque un défenseur central, un latéral ou même un milieu défensif, peu importe. S'il y a un trou je fais en sorte d'être prêt et de m'adapter à toutes les situations.


«Mes modèles ? Kolo Touré et Sergio Ramos»


Comment essayez-vous de vous inspirer de vos deux coéquipiers ?
Ils sont comme deux grands frères avec qui j'apprends tout le temps. Ils me donnent beaucoup de conseils sur la tactique, le placement, la concentration, la relance... Un peu de tout. Je les apprécie énormément. Ils me parlent beaucoup et me font travailler. J'espère que grâce à ça, même si ce n'est pas cette saison, je deviendrai titulaire un jour. Pourquoi pas la saison prochaine ? J'ai aussi mes qualités.

Justement, comment vous définiriez-vous comme défenseur ?
Je suis capable de gagner beaucoup de duels et de casser des lignes à la passe. Parfois je ne joue pas assez simple, mais je dois encore progresser. Ce qui est sûr, c'est que je fais toujours tout mon possible pour rester concentré et être un leader en défense. Être leader, ce n'est pas forcément une question d'âge.

Vous avez des modèles qui vous ont donné envie de faire ce sport plus jeune ?
Kolo Touré et Sergio Ramos. Je me souviens de regarder les matches de la Côte d'Ivoire. Kolo m'a beaucoup inspiré avec les Éléphants. Un exemple de courage, de motivation, un vrai leader. Comme Ramos évidemment.


«Ça m'arrive encore trop souvent de perdre le fil, à moi de plus travailler. Ça ne doit pas arriver»


On vous voit très autoritaire et propre techniquement par séquences. Mais aussi très imprécis ou moins concentré, comme sur ce ballon perdu en début de seconde période contre Strasbourg (3-0, le week-end dernier). Comment l'expliquez-vous ?
Rester concentré, ça se travaille. Ça m'arrive encore trop souvent de perdre le fil, à moi de plus travailler. Ça ne doit pas arriver quand tu es défenseur central. Jason et Marcelo sont beaucoup derrière moi après ce genre d'erreur. Ils savent qu'on n'a pas le droit de perdre le ballon dans cette position. Parce qu'en général, ça fait but derrière.

Quel est le secteur dans lequel vous estimez devoir le plus progresser ?
Le côté tactique et, comme je viens de dire, la concentration. Quand je reste concentré, je peux faire de superbes matches. Mais pour l'instant ça ne m'arrive pas assez souvent. Je travaille beaucoup avec Claudio (Caçapa). Pendant les matches, à l'entraînement, avant et après. On fait beaucoup de séances vidéo pour m'aider à progresser.

Qu'est-ce qui a été le plus compliqué pour s'adapter au niveau Ligue 1 ?
La découverte. L'entrée contre Nîmes n'était pas évidente, j'avais de l'appréhension. Après, la confiance est venue progressivement. J'ai pu être titulaire sur des gros matches comme contre Monaco ou Saint-Etienne, ça fait grandir.

Votre contrat court jusqu'en 2025, vous aurez 24 ans. Qu'est-ce qu'on peut vous souhaiter d'ici là ?
D'abord, jouer plus de matches en Ligue 1 et être plus souvent titulaire. Lyon est un grand club, ce serait déjà bien. J'ai aussi mes rêves donc pourquoi pas aller voir plus haut un jour. En tout cas, j'espère que j'aurai énormément progressé et que ma carrière sera déjà belle.»

 


 

OL-Montpellier: le match maintenu malgré la neige

RMC.fr

Le travail effectué pour protéger la pelouse du Groupama Stadium permettra au match entre l’OL et Montpellier de se dérouler comme prévu ce samedi (21h), lors de la 25e journée de Ligue 1. Malgré les récentes chutes de neige à Lyon, le terrain devrait être en parfait état.

Rudi Garcia et son staff apprécieront, l’OL n’aura pas à trouver une nouvelle date pour disputer la rencontre contre Montpellier. Malgré l’épisode neigeux ce vendredi soir entre 18h et minuit sur la métropole lyonnaise, la pelouse du Groupama Stadium sera dans des conditions optimales pour le match de la 25e journée de Ligue 1 prévu ce samedi (En direct radio sur RMC et sur le site de RMC Sport à partir de 21h).

Deuxièmes provisoire du classement du championnat, les Gones disposeront même "d’un billard" pour affronter les Héraultais et les conditions météo compliquées n’auront donc aucune conséquence sur la tenue de ce duel.


Un travail titanesque par les employés du stade


Un maintien du match rendu possible par le gros travail réalisé par les salariés du stade et les jardiniers de l’OL. Jusqu’à 22h vendredi soir, les équipes du Groupama Stadium ont soufflé puis enlevé au fur et à mesure la neige qui tombait sur la bâche mise en place dès jeudi matin en prévision des conditions météorologiques.

Et ce samedi matin, le travail herculéen a repris assez tôt et a été réalisé par une dizaine de personnes sous la conduite d’Emmanuel Bonningue, le "Ground Manager" de l’OL. Le débâchage a débuté à 10h et se terminera en début d’après-midi. Il sera temps ensuite pour les jardiniers de procéder à la finition: nouvelle tonte de la pelouse, traçage et mise en route du système de chauffage intégré.

Un boulot d’envergure effectué pour que le terrain soit parfait à 21 heures pour le match, et ce malgré la petite dizaine de centimètres (7 cm très officiellement) de neige tombée et les températures assez basses.


Un froid glacial à Lyon


En effet, si l’apparition de nouveaux flocons n’est pas prévue par la station météo installée dans le stade de Décines, un froid assez intense attend les acteurs de 25e journée de Ligue 1. Avec une température de - 5°C attendue au coup d’envoi. Pour ne pas prendre froid, les joueurs de l’OL comme ceux de Montpellier vont devoir multiplier les efforts. Entre ça et un terrain en parfait état, voilà peut-être la promesse d’un gros spectacle entre Lyon et Montpellier.

Deuxième de Ligue 1, à deux points du LOSC, les partenaires de Memphis Depay peuvent s'emparer provisoirement de la place de leader en cas de victoire contre le MHSC. Un bon moyen de mettre la pression sur Lille avant le match des Dogues contre Brest dimanche.

 


 

Garcia a réussi un coup de maître avec Depay, Kadewere et Toko Ekambi

Butfootballclub.fr

Si l'OL carbure au super aujourd'hui, c'est parce qu'il bénéficie d'un trident offensif de folie. Et cela doit beaucoup à Rudi Garcia, qui a réussi à cadrer les trois attaquants.

Ce soir à 21h, l'Olympique Lyonnais accueille Montpellier avec l'espoir de ravir la première place au LOSC en cas de succès. Sur les 21 derniers matches de L1, les hommes de Rudi Garcia n'en ont perdu qu'un (Metz) et peuvent sérieusement envisager de lutter jusqu'au bout pour le titre de champion de France. Cela doit beaucoup à leur attaque de feu, composée de Tino Kadewere (9 buts), Karl Toko Ekambi (11) et Memphis Depay (13). Trois joueurs que l'entraîneur de l'OL a su cadrer à la perfection, si on en croit l'entraîneur des attaquants lyonnais, Gérald Baticle, interrogé par Le Parisien.


Pas de risque d'individualisme


"Memphis, plus il a de responsabilités, mieux il se sent. Cette année, c'est à lui d'être le leader de l'équipe. Et puis vous avez Karl et Tino. Dans un collectif, il faut des attaquants participant aux tâches défensives, surtout dans les couloirs. Mais quand vous le faites trop, vous n'avez, ensuite, plus toujours assez d'énergie pour bien attaquer. Tino et Karl ont envie de défendre, ils sont capables de se sacrifier pour l'équipe, mais ils ne se sacrifient pas totalement. Ils sont tellement forts athlétiquement. Ils sont rapides mais ils sont aussi endurants, résistants, capables de répéter des efforts à haute intensité. Malgré tous leurs efforts défensifs, ils sont encore lucides devant le but, dans la zone de finition."

"Le risque, quand ça marche bien, c'est d'avoir envie de se battre pour un record personnel, d'être leader du nombre de buts, de passes décisives, d'être plus individualiste et plus égoïste. Mais ce sont trois mecs intelligents, ils ont compris qu'ils feront monter leurs stats grâce aux autres."

 


 

Les dernières limites de Léo Dubois mises à nu

Butfootballclub.com

En pleine bourre actuellement, le latéaral droit lyonnais Léo Dubois demeure pourtant perfectible, à en croire un ancien joueur du FC Nantes et de l'OL, comme lui.

Buteur à la dernière seconde contre Bordeaux (2-1), auteur de deux passes décisives à Saint-Etienne (5-0), Léo Dubois impressionne actuellement. Mais s'il est certes à un niveau international depuis quelques semaines, il aurait encore une marge de progression, à en croire Jean-Marc Chanelet, qui a joué comme lui à Nantes (1995-2000) puis à Lyon (2000-03).


Des problèmes physiques en passe d'être résolu


« Je l’apprécie dans tout ce qu’il produit car il a de la technique pour bien relancer et une bonne vision pour faire jouer,
a expliqué Chanelet à L’Equipe. En ce sens, il répond aux critères des latéraux contemporains. Mais il peut encore s’améliorer dans son agressivité défensive. Et physiquement, il a parfois un peu de mal à tenir 90 minutes. Il est souvent remplacé, donc il a peut-être une faiblesse physiologique… »

Effectivement gêné pendant longtemps par les suites de sa lésion méniscale, survenue en décembre 2019, Léo Dubois vient cependant de jouer en intégralité les trois derniers matches de l’OL en Ligue 1. Ne resterait plus qu’à s’appliquer davantage sur les tâches défensives…

 


 

80 points pour l'Europe, c'est fou !

Foot01.com

Avec 52 points pris en 24 matchs, l'Olympique Lyonnais mène un train d'enfer en Ligue 1. Mais l'OL le sait, pour une place en Ligue des champions, il faudra un score fou cette saison.

Avec deux défaites seulement depuis le début de la saison de Ligue 1, dont une contre Montpellier son adversaire de ce samedi (21h sur C+ Sport), l’Olympique Lyonnais pourrait déjà avoir quelques certitudes au classement. Mais c’est une évidence, cette saison 2020-2021 sera unique, et pas seulement parce qu’elle se joue à huis clos. En effet, avec quatre équipes en six points, et une bataille pour le titre de champion de France rarement connue depuis le rachat du PSG par le Qatar, il faudra être fort pour décrocher Hexagoal, mais également pour obtenir un ticket pour la prochaine Ligue des champions. Entre Lille, l’OL, le PSG et l’AS Monaco, l’un devra passer par les qualifications, et l’autre n’aura que l’Europa League. Alors, Rudi Garcia l’avoue sans détour, Memphis Depay et ses coéquipiers n’ont aucun point à perdre en route.

Pour l’entraîneur de Lyon, les choses sont claires, les places en Ligue des champions vont se jouer à un niveau jamais atteint en Ligue 1 et il n'y a pas de place pour les faibles. « On court vite devant, mais nos adversaires aussi. On ne peut pas parler de sprint final car on est loin du but, mais on peut parler de sprint. Tout le monde sprinte vite et fort. Donc on a tout intérêt à battre Montpellier pour continuer a minima à rester à la deuxième place du classement. Si ça continue, il est probable, que même avec 80 points, il y ait une équipe qui ne soit pas en Ligue des Champions », a prévenu Rudi Garcia. Pour trouver un tel rythme d’enfer en Ligue 1, il faut remonter à la saison 2017-2018, lorsque le PSG avait été champion avec 93 points devant Monaco (80pts) et l’Olympique Lyonnais (78 pts). L’Olympique de Marseille, qui n’avait perdu que 5 matchs dans la saison et comptait 77 points, avait fini à la quatrième place.

 


 

Canal + officialise l'arrivée d'une nouvelle chaine dédiée à la Ligue 1

90min.com

Après avoir officiellement récupéré les droits de la Ligue 1, suite à la fermeture de Téléfoot, Canal + lance, ce samedi, une chaine consacrée exclusivement à la Ligue 1. Elle sera disponible sur My Canal et regroupera tout le contenu du championnat de France.

Canal + lance sa chaine 100% Ligue 1 ! Alors que Canal + vient officiellement de récupérer les droits du championnat de France, la chaine cryptée a décidé de lancer, dès ce samedi, une chaine exclusivement consacrée à la Ligue 1.

Cette chaine sera inaugurée lors du match opposant le PSG à l'OGC Nice (17 h) et sera disponible sur My Canal. Les abonnés pourront désormais suivre l'ensemble des matchs, les multiplex et les émissions consacrés au championnat français.

"Voici donc un "superhub" de notre championnat national, une chaîne qui rendra la Ligue 1 Uber Eats accessible à tout moment, de manière claire et lisible", a déclaré la chaine cryptée via un communiqué, publié ce vendredi.

L'arrivée de cette nouvelle chaine intitulée Canal + Ligue 1 chamboule la grille des programmes de la chaine cryptée. Celle-ci prend la place de la chaine digitale consacrée à la Moto GP. Mais ce n'est pas tout. Dès ce week-end , Canal + arrête l'émission Dimanche Soir Sports et la remplace par un debrief rallongé du Canal Football Club.

 


 

Canal+ aurait torpillé Mediapro et jouerait un double jeu

Butfootballclub.fr

Ancien directeur général de l'ASSE, Xavier Thuilot est revenu sur la crise des droits TV qui secoue le football français. Selon lui, Canal+ est responsable de cette situation ubuesque.

Interrogé par Le Courrier Picard, Xavier Thuilot lâche ce samedi une petite bombe dans le paysage déjà miné du football français. Selon l'ancien directeur général de l'AS Saint-Etienne, la crise des droits TV est la conséquence d'une manœuvre de Canal+ qui, vexé de s'être fait doubler par Mediapro pour les droits de la L1, a décidé de le torpiller en refusant de collaborer avec lui. Thuilot n'accuse pas la chaîne cryptée mais son explication est suffisamment claire. Et quand on voit ce qu'il se passe depuis plusieurs semaines maintenant, on se dit qu'il ne doit pas être si loin de la vérité…


"Mediapro n’avait l’intention de monter une chaîne de foot"


"Là où le football s’est trompé, c’est que derrière Mediapro, qui se présentait sous un costume de diffuseur, se cachait une stratégie purement financière : mettre la main sur les droits français et racketter un peu le paysage audiovisuel français pour lui revendre des droits avec un bénéfice. Mais Canal a été suffisamment malin pour s’entendre avec Bein Sports sur un coûteux accord pour récupérer deux matches. Canal s’est accommodé de la situation en sauvant ses abonnés en continuant de leur offrir deux bons matches. La chaîne a vérifié qu’on pouvait survivre sans cet actif qui semblait stratégique pour tout le monde. Canal s’est mis en position d’attente et a refusé de s’allier à Mediapro qui n’ayant plus de clients s’est retrouvé à monter sa propre chaîne à la va-vite vite. Cela s’est fait à la dernière minute et cela prouve que Mediapro n’avait l’intention de monter une chaîne de foot mais de sous commercialiser les droits."

"Mediapro s’est retrouvé à diffuser et à monter un modèle économique à partir de zéro. Cela s’est avéré particulièrement périlleux même s’il n’y avait pas eu la Covid. Monter une chaîne en deux mois avec un nouvel abonnement et un système de diffusion qui obligeait les gens à avoir une tablette, un écran connecté pour diffuser les matches sur sa télé, c’était un truc que les plus de 35 ans maîtrisaient mal. Mediapro, c’est un financier qui s’est retrouvé projeté dans le monde industriel du quotidien des clients et qui n’a pas su faire. En ajoutant une crise sanitaire et financière, cela a fait exploser Mediapro dès le départ. Il faut rappeler que Canal Plus avait quand même misé plus d’un milliard. Il ne faut pas l’oublier. Aujourd’hui, Canal trouve que c’est trop cher mais il y a 18 mois, ils avaient misé 1,1 milliard et si les droits TV leur avaient été attribués, ils paieraient 1,1 milliard. Ils ont beau jeu de dire maintenant que c’est trop cher."

 


 

Derrière Depay, Lyon a une arme fatale encore méconnue

Foot01.com

Régulièrement aligné par l’entraîneur Rudi Garcia cette saison, le défenseur central Sinaly Diomandé suit une progression impressionnante. Et encore, l’une des principales qualités de l’Ivoirien reste méconnue.

En rejoignant l’Olympique Lyonnais en toute fin de mercato estival, Djamel Benlamri pensait lutter pour une place dans le onze de Rudi Garcia. Mais quatre mois plus tard, l’international algérien ne compte que cinq matchs toutes compétitions confondues. La raison est simple, le défenseur central de 31 ans n’est que le quatrième choix de l’entraîneur. Les titulaires Jason Denayer et Marcelo dominent évidemment la hiérarchie et derrière, c’est le jeune Sinaly Diomandé qui a les faveurs du coach rhodanien. Il faut dire que l’Ivoirien justifie sa réputation de futur roc. Solide dans les duels, le Gone arrivé en provenance de l’académie JMG de Djenakou est également habile à relance.

Et ce que les Lyonnais savent peut-être moins selon son ancien coéquipier Alidu Seidu, c’est que Diomandé représente une arme redoutable sur coup de pied arrêté. « Il a une très grosse frappe de loin, même à 35 mètres, a confié le défenseur de Clermont à 20 Minutes. Il suffit de le décaler, et si c’est cadré, ça fait forcément but. En Côte d’Ivoire, les défenseurs n'essayaient parfois même plus de contrer le ballon tellement ses tirs étaient trop puissants. Bon, là, il fait peut-être le timide en ne demandant pas à frapper, il y a Memphis Depay avant lui. Mais s’il le laisse en tenter un, le coach va kiffer. » Un atout à découvrir pendant cette deuxième partie de saison.

 

 

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